Cléopâtre, la désillusion.

On nous la présentait comme la comédie musicale de l’année. Depuis début 2009, tout un package marketing bien ficelé (site internet officiel, single en boucle sur les ondes radiophoniques, interviews tv…) a été mis en place pour promouvoir « Cléopâtre, La dernière reine d’Egypte ».

Un spectacle tant attendu, qui sur scène, se révèle une véritable déception…

Un décor inexistant, un surplus de danseurs - probablement là pour combler l’espace scénique - qui suscite un désordre notoire dans les chorégraphies (le spectateur ne sait plus où regarder), de plus on remarque un manque total de synchronisation dans certaines danses du spectacle.

On déplore aussi les chants couverts par une bande sonore trop élevée, étouffant alors la compréhension des paroles des chansons, et par là-même l’entendement du spectacle.

Les dialogues y sont infimes, les chansons s’enchaînent parfois à la suite sans transition, comme si l’on écoutait en boucle l’album. Enfin, le single « Femme d’aujourd’hui » se trouve ici totalement inadaptée : la chanson apparaît en contraste avec l’époque représentée. Tout comme la chorégraphie trop moderne pour exprimer une époque datant de 51 avant Jésus-Christ bien que lointaine.

On est très éloigné de la comédie musicale plus que réussie du « Roi Soleil » de Kamel Ouali, qui signe dans « Cléopâtre, La dernière reine d’Egypte » les chorégraphies, qui, je l’admets, sont sensationnelles !